Je me permets de reformuler ta question : « Est-ce l'individu violent qui se réfugie dans le jeu-vidéo, ou le jeu-vidéo qui créé la violence chez l'individu ? »
Je pense justement que le jeu-vidéo n'est qu'un des moyens pour « certains individus » de s’adonner à leur dose quotidienne de violence. Que cette violence ait pour origine des troubles mentaux, ou des traumatises psychologiques, elle a probablement besoin de s'exprimer chez certains individus. Tous les médias (télévision, jeux-vidéo, cinéma, littérature, etc.) regorgent d’œuvre violentes : le jeu-vidéo pas plus que les autres. Il est normal que quelqu'un ayant des envies « incontrôlées » ou « réfléchies » de violence au quotidien ne joue pas à Wii Sports ou Mario Party.
Le jeu-vidéo permet alors d'entretenir la violence chez ces individus, mais n'en est absolument pas la cause. Accuser le jeu-vidéo, ce serait combattre les symptômes en occultant le fond du problème. Parce-que oui on peut être vulgaire quand on joue aux jeux-vidéo (ex : lorsque l'on perd une partie de Halo 5: Guardians), mais il s'agit d'une colère à priori brève et n'ayant pas trop d'impact sur notre entourage (sauf quand maman veut qu'on aille diner alors que la game classée vient de commencer).
Je suis loin d'avoir dit tout ce que j'avais à dire sur le sujet, mais je ne vais pas me lancer dans une foire aux pavés. Peut-être aurai-je l'occasion d’étayer mes propos si d'autres interviennent sur le sujet.