Comme vous le savez, Halo.fr était invité à la Gamescom par Microsoft. Vous avez pu suivre mes aventures à Cologne à travers mon carnet de bord et j'espère que vous aurez apprécié. Puisque mon aventure s'est achevée le vendredi 15 Août avec un vol à 12h55, je vais dans cet article, vous faire un condensé et un bilan de cette Gamescom et de tout ce que j'y ai vu et testé au travers de mon périple.
Retrouvez mon "carnet de voyage" en détails sur ces articles : jour 1, jour 2, jour 3, dernier jour ainsi que mes impressions et celles de Tim Monroe sur le multijoueur de Halo 2 : Anniversary
Vendredi 15 Août
Le soleil vient de se lever, encore une belle journée, on est heureux de retrouver… Non, en fait je ne suis pas du tout heureux, puisque ma semaine touche à sa fin. Je viens de me réveiller et je commence à faire mes bagages avec une pointe de tristesse… Mais, je ne repars pas complètement les mains vides, puisque outre un séjour de rêve je repars avec de très jolis souvenirs et photos !
Une fois dans le salon de l'hôtel, je retrouve mes camarades français pour un ultime petit déjeuner et nous procédons au rituel d'échange de contacts pour continuer à communiquer une fois revenus en France. Laura vient me voir, elle me dit que mon taxi-limousine viendra me chercher à l'hôtel à 11h00. Un petit coup d'œil rapide, je constate avec consternation qu'il est déjà 10h30. Je monte dans ma chambre et vérifie que j'ai bien tout emporté. Je redescends et commence à faire mes au revoir aux personnes avec qui j'ai passé les derniers jours.
Une grosse bise à Yves et Morgane, bien sur ! Mes acolytes du Salon et j'en profite pour leur faire comprendre que Halo.fr n'en a pas encore fini avec eux.
Puis, je vais dire un gros au revoir à Laura, Zak et Marie et les remercie plus que chaleureusement pour tout ce qu'ils ont fait pour nous. Bien plus efficaces que l'agence tous risques, il ont su nous offrir une Gamescom inoubliable et je les remercie encore pour leur gentillesse, leur sympathie et leur dévotion !
Je dis aussi un dernier au revoir à Dark Funeral avec qui j'ai eu de très gros fous rires et qui, malgré son fan-boy-sony-sme m'a bien fait rire. Il a survécu au terrible serveur argentin qui voulait le décapiter avec son pavé de boeuf.
Je n'ai pas vu Béranger et JC de Xboxygen avant mon départ mais j'ai eu une pensée pour eux et leur grand professionnalisme. Peut-être nous reverrons-nous pour que je les entraîne un peu sur Halo 2 Anniversary !
Un dernier au revoir à Alexandre Moreau sans qui, l'aventure n'aurait pas été possible et qui a bien failli mourir de faim dans le restaurant. À très bientôt j'espère !
Une petite pensée à Commodus, pour ses précieux conseils et son amour pour le jeu vidéo. Ce sera un plaisir de te croiser lors des prochains évènements.
Maintenant que ma petite cérémonie de remerciements est terminée, place aux jeux présentés lors de cette Gamescom !
Ori and the Blind Forest
Ori and The Blind Forest est un ovni vidéoludique. Annoncé lors de la conférence Microsoft à l'E3 2014, avec un trailer aussi émouvant que mystérieux, ce jeu indépendant était la grande surprise du salon et je n'avais qu'une hâte : avoir de nouvelles informations sur le jeu lors de la conférence de presse Microsoft à la Gamescom et, pourquoi pas, un peu de gameplay. Je n'ai pas été déçu puisque j'ai eu l'occasion de jouer sur un stand à ce chef-d'œuvre en devenir. Retour sur une expérience de haut vol.
Tout d'abord, j'ai été emerveillé face au trailer présenté à l'E3 : un univers avec un character design qui me rappelait les long métrages de Hayao Miyazaki, le tout servi avec un level design aux teintes sombres et mystérieuses. Il y avait de quoi saliver. Puis vient la conférence de la Gamescom et la phase de gameplay où Ori doit s'enfuir le plus rapidement possible pour échapper aux eaux qui montent. Et là, ce fut la période du doute. Le jeu me plaît toujours autant, mais s'il ne se limite qu'à des phases comme celle-ci, je risque d'être franchement déçu. Je n'ai plus qu'une seule solution, tester le jeu, pad en main !
La démo se lance et premier constat : "C'est magnifique" ! À la manière d'un Rayman Origins / Legends, nous sommes sur un jeu de plateformes en 2D et les environnements sont tout simplement bluffants. Là où un Rayman misera sur des teintes plutôt claires, dans le niveau de Ori où je joue, les teintes sont très sombres et saturées comme il le faut. En ressort un mélange de mystère et de mysticisme envoûtant.
La direction artistique est tout simplement bluffante : que ce soit le personnage principal avec son adorable look, les ennemis dont le design colle parfaitement à l'univers, les environnements débordants d'arbres séculaires à la ramure torturée, de vers-luisants, de rochers usés par le temps, tout ici nous met dans une ambiance unique. En parlant d'environnements, ceux-ci varient beaucoup que l'on se trouve en journée ou dans la nuit sombre de la "Blind Forest", un véritable régal visuel. La musique n'est pas en reste, puisqu'elle colle parfaitement à l'action et contribue à l'expérience enchanteresse que nous vivons.
Gameplay par IGN
Concernant notre personnage, Ori, sa seule capacité lorsque l'on commence le jeu est de pouvoir sauter. C'est en s'aventurant un peu plus loin dans la forêt que l'on trouve son compagnon : Sein, une orbe de lumière du coeur de l'arbre des esprits. C'est Sein qui, avec un système de lock automatique, pourra attaquer vos ennemis et vous sera d'une aide précieuse dans certaines actions purement plateforme.
En parcourant le premier niveau, nous trouvons des orbes de lumière spirituelle qui ont une double utilité. Elles servent à la fois à sauvegarder une partie mais aussi, une fois cette démarche effectuée, de point d'accès pour un arbre de talent où Ori pourra améliorer ses capacités ou en acquérir, moyennant la dépense d'orbes d'expérience, de nouvelles. Il est à noter que le jeu est assez difficile et c'est pourquoi les sauvegardes manuelles vous seront d'une grande utilité.
Au final, vous l'aurez bien compris, Ori and the Blind Forest restera mon second coup de cœur (après Halo : TMCC). D'un onirisme rare, ce jeu m'a replongé dans une époque qui me paraissait révolue, celle où des ovnis comme ICO et Shadow of The Colossus avaient réussi à dépasser le simple cadre de jeux pour devenir des œuvres d'art à part entière. Ori and the Blind Forest en est, selon moi, leur digne successeur.
Forza Horizon 2
Forza Horizon 2 est un cas d'école, et même pendant cette courte démo, 1 circuit, 3 voitures disponibles, tout le monde a pu se rendre compte de quelque chose d'important… Un an après sa sortie, la Xbox One montre enfin de quoi elle est capable. Et ce n'est pas tant sa fluidité parfaite et sa résolution maximale qui sont à mettre à l'honneur, après tout cela devient la norme, mais ce petit quelque chose en plus qui rend l'expérience bien meilleure : La cohérence visuelle. Les early adopters de la Xbox One avaient déjà pu se rendre compte que Forza Motorsport 5 avait atteint un niveau de réalisme sur la modélisation des véhicules véritablement saisissant, imaginez maintenant que tout le reste soit du même acabit. Et ce à la fois artistiquement, avec toujours plus de paysages paradisiaques et désormais de la vie aux bords des circuits et surtout techniquement avec une absence totale d'aliasing et des qualités de textures inédites pour les routes, les décors, et toutes ces choses qui ont été que trop négligées dans tous les précédents jeux de course.
Je parle de paysages paradisiaques, parce que oui, la série Forza Horizon est un spin off à la saga des Forza Motorsport, ce qui permet de passer de l’austérité des circuits officiels à des panoramas exotiques et chatoyants de couleur. Mais ce n'est pas uniquement un changement esthétique, la plus grosse différence se traduit dans le gameplay. Celui-ci perd effectivement en exigence, mais force est de constater qu'il gagne irrémédiablement en fun. Alors attention, je ne dis pas que l'on se retrouve dans un jeu de course 100% arcade, mais son rapport à la difficulté le rapproche plus d'un Colin McRae Rally pour les connaisseurs. Cela se traduit par une bien plus grande tolérance au hors-piste, l'aide à la conduite conseillant parfois même de couper à travers champs, chose assez délicate en vue cockpit au commande d'une Lamborghini tant les décors sont maintenant vivants et l'impression de vitesse saisissante. Sans oublier la présence de trafic sur les routes, chose unique au sous titre "Horizon" de la franchise.
J'ai été bluffé de voir des avions de chasses libérant des fumer aux couleurs de l'Italie au départ de ma course, j'ai été surpris de voir une foule encourager les pilotes à la sortie d'un virage, j'ai été soufflé de constater le rendu de la pluie sur la carrosserie et sur les décors une fois l'orage arrivé. Car oui, le climat est enfin pris en compte dans ce jeu et se fait en pleine course de façon dynamique.
Course identique à celle testée
Alors cette fin d'année va être délicate pour les fans de jeux de voiture, car la concurrence sera rude entre les deux licences constructeurs et celle d'Ubisoft qui arrive également. Trois jeux qui sortent à la même période. Je ne peux vous mentir, je n'ai ni joué à DriveClub, ni à The Crew, mais je peux vous dire que si vous désirez conduire des voitures de rêve de façon décomplexée en écoutant de la bonne musique et en prenant plein les yeux tant la réalisation technique est exemplaire, je ne peux que vous conseillez Forza Horizon 2. Et si je devais faire intervenir mon opinion un peu plus personnel, je n'ai pas besoin d'hésiter longtemps entre une exclusivité Sony repoussée maintes et maintes fois, une nouvelle licence Ubisoft qui sort de nulle part, et la saga Forza dont les preuves de qualité ne sont plus à faire depuis un long moment.
–Tim.Monroe
Sunset Overdrive
Sunset Overdrive était un peu le jeu qu'on ne pouvait pas manquer à la Gamescom. Montré à l'E3 et la Gamescom au travers de trailers (très funs), ce jeu était en quelque sorte le Partenaire officiel de l'évènement comme en témoignait notre badge presse et il était impossible de passer à côté des canettes de Over Charge Delirium XT, la boisson qui a transformé les humains en affreux zombies aux pustules suintantes (je vous rassure, il s'agissait dans nos canettes de boisson énergisante classique au goût de Red Bull).
Je vais être franc avec vous : Même si les trailers m'avaient particulièrement plu, ce n'est pas du tout un type de jeu auquel j'ai l'habitude de jouer. J'ai donc essayé de jouer à Sunset Overdrive de la manière la plus décomplexée possible. Je lance la partie et teste un peu les mouvements de mon personnage. Le style général des mouvements est très stylé et je dois avouer que c'est assez rafraîchissant de voir qu'une cohérence globale existe entre le level design et les différents mouvements de notre personnage. L'immersion en est facilitée. Seul bémol, en l'absence d'explications (tutos/bulles d'aides) je n'ai pas trouvé comment changer d'armes et j'ai du demander à Morgane de m'aider.
Je lance donc ma partie et je découvre d'office que le gameplay est très nerveux. Je ne sais pas si mon grand âge (je suis encore jeune hein !) y est pour quelque chose, mais j'ai un peu de mal à me faire au tempo du jeu qui est trop rapide pour moi. Morgane, elle, trouve que le jeu est assez lent et au final impossible de vous donner une idée plus précise du rythme du gameplay. Certains le trouvent lent, d'autres rapides : ce sera à chacun de se faire une opinion. Il m'est très difficile de me raccrocher à des cordes et j'ai un mal fou à slider sur les différentes surfaces. Je vois que Morgane, elle aussi, éprouve quelques difficultés à slider, mais je vois quelques écrans plus loin, des personnes qui y arrivent parfaitement. Il semble qu'il y ait un véritable temps d'adaptation pour le gameplay et il est relativement difficile de se faire une idée juste, du gameplay car les sessions de jeu ne durent pas forcément longtemps lorsque l'on a d'autres personnes qui attendent pour tester le jeu. Toujours est-il qu'il est véritablement possible de faire des enchaînements très classes sur le jeu, comme j'ai pu en voir certains en faire, mais ce ne serait définitivement pas moi qui allait éblouir le public par mon gameplay.
Au niveau de la direction artistique, on est sur un design très coloré d'aspect un peu "bling-bling". Ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, mais cela donne une identité particulièrement fun au jeu et contribue à l'ambiance décontractée qui y règne. En parlant de fun, les environnements sont complètements délurés et collent à la perfection au tout, et que dire de l'artillerie dont dispose notre héros qui bat tous les records en originalité. Le véritable point fort du jeu, c'est indéniablement son ambiance avec des environnements et des armes toutes plus loufoques les unes que les autres.
Personnellement, je n'ai pas été enchanté par Sunset Overdrive, mais il ne s'agit pas du tout de mon "type de jeu". L'expérience était néanmoins sympathique mais j'ai de gros doutes quant au gameplay qui est très répétitif. En somme, un jeu à l'ambiance décomplexée mais dont le gameplay n'a pas su me séduire.
Fable Legends
Annoncé à la Gamescom 2013, Fable Legends était attendu par les fans qui voyait en lui l'épisode qui pourrait effacer les déceptions de Fable II et Fable III et l'arrivée d'un Fable Anniversary mal optimisé. Après un premier épisode mythique, son digne successeur était attendu et la sortie de Fable Legends laissait entrevoir un espoir.
Dôté d'un level design particulier à la série, Fable Legends n'est pas un jeu qui mise tout sur la qualité graphique mais sur une identité propre. Au final, pas grand chose à reprocher si ce n'est que certaines personnes pourraient être un peu moins réceptives aux choix opérés par Lionhead Studio. Mais c'est d'un Fable dont on parle et il faut donc se replacer dans le contexte.
Au niveau de la maniabilité, on reste sur des recettes connues et seule votre capacité à dompter les pouvoirs de votre invocateur feront vraiment la différence. Pour ma part, j'ai eu l'occasion de jouer le "vilain", c'est-à-dire le méchant de l'histoire. On adopte donc une vue en 3D isométrique où l'on place des unités dans des zones. Nous avons le choix de ces unités à placer et nous pouvons les déplacer librement à l'aide d'une interface vraiment simplifier où chaque touche A, B, X, Y correspondent à une escouade. la prise en main demande un peu de pratique mais est assez intuitive. Votre but, vous l'avez compris, est d'empêcher nos héros de progresser dans le niveau et de mettre un terme à leurs aventures. Parfois, l'équilibrage m'a paru un peu imparfait, mais au final les sensations étaient déjà bonnes.
Au final, je ne sais que trop penser de ce jeu. Son expérience est assez originale pour un jeu console et son gameplay est bien étudié, mais je ne pense pas me tromper en disant que Fable Legends est à considéré comme un opus vraiment à part. Il ne sera en aucun cas le successeur du jeu Fable d'origine. Pour ma part, j'attendrai d'y rejouer une nouvelle fois pour me prononcer définitivement à son sujet.
Xbox One Editions spéciales
La Gamescom 2014 fut l'occasion de découvrir les premiers modèles de Xbox One entièrement personnalisées à l'effigie de jeux. Deux éditions spéciales ont été présentées :
Xbox One : Call of Duty Advanced Warfare
La Xbox One : Call of Duty Advanced Warfare est d'une robe grise métallisée du plus bel effet. On a véritablement l'impression d'être face au métal brossé d'une arme. La partie noire, elle, est très élégante et le casque doré sur la partie striée de la console est assez esthétique. D'une manière générale, la console a un bel aspect et devrait ravir ses acquéreurs. La capacité portée à 1To est un plus non négligeable, mais cet ajout se paie malheureusement au prix fort (499€ pour ce modèle).
La manette par contre, fait un poil "cheap", en particulier sur les bandes dorées qui font un peu plastique à mon goût, mais je trouve que l'ensemble est parfaitement assorti et c'est vraiment une édition qui devrait en séduire plus d'un.
Xbox One : Sunset Overdrive
La Xbox One : Sunset Overdrive, elle, est toute blanche. Bien que je ne sois, d'habitude pas sensible ni interessé par des produits technologique de cette couleur, je dois bien avouer que cette édition spéciale de la console, et sa manette assortie, est du plus bel effet. Il y a fort à parier que de nombreuses personnes seront séduites par cette robe alternative pour leur console préférée.
Poster en tant qu'invité
Poster en tant qu'invité
La Xbox One à un Terra est-elle une exclu à la version Call of Duty?
Pour le moment oui 🙂
[quote=JuuGoSai]
Pour le moment oui 🙂
[/quote]
J'aurai plutôt répondu :
"Pour le moment oui 🙁 "
Bon dommage j'espère que d'ici la sortie de la MCC il y en ai d'autres (perso je vois pas en quoi celle de Sunset est à l'éfigie du jeu?! On dirait juste la même que celle des développeurs de la One…