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Cinéma : Et si on en parlait !


Soda

Messages recommandés

Bon, je vais participer ! Récemment, j'ai voulu me faire des classiques du cinéma mais aussi d'autres films plus communs.

- The Shining

17/20, un peu long à démarré et une VF complètement à chier... Mais un Jack Nicholson, tellement... Horrifique ! Vous avez vus ces mimiques de dingues ? Et ses sourcils incroyable ! J'adore cette acteur.

- Orange Mécanique

12/20, comment dire... J'ai eu mal à la tête à la fin de ce film. Vraiment ! C'est tellement perché que t'arrives pas à en décrocher. Du Ludwig Van Beethoven toutes les 10 minutes, un univers vraiment étrange, une histoire lugubre. Un sentiment de malaise pendant tous le film. J'ai pas trop aimé.

- Into The Wild

20/20, alors là, chapeau l'artiste ! Un acteur magnifique et une fabuleuse histoire. Moi qui rêve depuis tout petit de voyager, de me balader seul dans des terres éloignées...

- Forrest Gump

20/20, aussi un véritable coup de cœur, Tom est splendide et joue parfaitement l'idiot, des musiques bandantes, une histoire que j'aime et un humour "doux".

- Retour vers le Futur I, II et III

20/20, la base. Que dire ? Le Saint-Graal du Geek. Qui ne rêve pas de voyager dans le temps ? De changer son avenir et de faire toutes sortes d'expériences ?

- Fight Club

16/20, de la violence gratuite, un peu écœurant au bout d'un moment...

- Monty Python : La quête du Saint-Graal

18/20, très vieux film, je n'ai pas l'habitude des films vieux. J'adore la VOSTFR !

Et les films d'horreur à la pelle en août à cause de ma copine, notamment :

- The Grudge I, II et III

- Silent Hill

- The Mirror

- The Conjuring : Les dossiers Warren

- Human Centipede

Je finirais demain pour les films d'horreurs et pour approfondir un petit peu... :P

Et désolé des fautes, c'est le soir alors je fais pas trop gaffe...

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Je te conseille de laisser le film murir en toi quelques semaines ou quelques mois (années ?) et de le revoir en connaissant le déroulement du film (et pourquoi pas, en t'étant renseigné dessus), ce sera probablement beaucoup plus agréable.

Je te conseille bien sûr chaque film de Kubrick, qui ne sont pas nécessairement tous agréables à découvrir, il est vrai, mais qui prennent tous une dimension bien plus riche et profonde à chaque relecture. Au top du top : 2001 l'odyssée de l'espace, Lolita, Barry Lyndon, Eyes Wide Shut, Full Metal Jacket et Dr Folamour.

S'il y a des Rennais dans le coin : bientôt le Festival du court-métrage fantastique ! :)

Ne loupez pas non plus la projection du Labyrinthe de Pan ce dimanche !

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Oui, je sais que c'est un très bon film, mais... Orange Mécanique, je peux vraiment pas ! Rien qu'à l'idée de le re-regarder...:OMG:

Le problème pour la grand public et les films de Kubrick c'est qu'ils se regardent comme une suite de photos animées. Il avait une formation de photographe à la base, mais il avait aussi une excellente culture générale, et en particulier les arts plastiques, peinture et musique en tête.

Pour comprendre un film de Kubrick il fait "casser la coquille", apprendre à voir avec tes yeux, ce qui n'est pas la même chose que regarder, voir renvoyant à une attitude active, alors que regarder c'est être passif. En fait, avec Kukrick, tu est véritablement dans ce qui s'appelle le cinéma, c'est à dire devant un défilement d'"images-mots" qui portent souvent bien plus de sens que les dialogues, ou la trame générale qu'on peut résumer au scénario. Son cinéma touche souvent à l'abstraction tellement t'as pas besoin de suivre le "récit" au sens traditionnel du terme, le meilleur exemple étant sans doute 2001. Probablement le film qui démontrer à quel point les mots sont totalement insuffisants pour décrire le monde, ils y sont remplacés par un ballet d'images et de sons, le langage même de la nature. L'équivalent palpable des mathématiques.

T'as pas beaucoup de réalisateurs de ce type, car dans une très grande majorité des cas, on fait passer le sens de l'oeuvre à travers les dialogues, les personnages, et une mise en scène. Avec des sensibilités différentes, tu pourrais ajouter Hitchcock, Lynch, Eisenstein...bref une flopée de cinéastes hautement visuels.

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Comment tu peux dire minimaliste ?

Minimaliste dans le sens où le film tend à supprimer tout élément inutile, et à développer un langage le plus formel et abstrait possible, en faisant tout passer l'image et sa composition, le rythme et la musique ; musique et image étant par définition les 2 arts de l'abstraction (même si l'image peut être figurative).

D'ailleurs 2001 tire beaucoup de sa substance du Suprématisme russe, du Constructivisme et des avant gardes abstraites en général. Avec 2001, Kubrick à voulu aussi faire franchir au cinéma la révolution de l'abstraction (donc du minimalisme) que son aînée la peinture avait déjà réalisé. Car le thème du film, c'est aussi de démontrer comment les arts, dans un mouvement évolutionniste darwinien, procède exactement de la même façon que l'a fait l'univers pendant sa construction. Rien de plus normal, puisque l'art imite la nature. Du coup le mot, qui n'existe pas dans la nature, n'avait pas ou peu sa place dans le film, qui se trouve réduite au stricte minimum. En fait le film montre combien le mot est incapable d'exprimer ce qu'il est sensé devoir exprimer, comme en atteste l'espèce de psychanalyse avortée de Hal, qui finit par mourir. Quoi de plus minimaliste que l'espace? Il ne pouvait pas en être autrement d'un film traitant de ce thème!

Dans cette même approche d'art total que sont les films de Kubrick, Barry Lyndon fera un joli clin d'oeil à 2001 en citant l'école classique des paysagistes anglais, avec des vues à la Thomas Gainsgorough, le classicisme du 18eme annonçant la victoire (temporaire) de la science et la raison au 21eme, époque où se déroule 2001.

Minimaliste dans ma bouche n'était pas péjoratif, ce que peut être tu as compris. Au contraire, je vois dans le minimalisme de 2001 une richesse du langage inégalée, qui fait que ce film dépasse de loin ce qui a été fait, et sera fait pendant très longtemps encore !!

Car non seulement Kubrick nous a livré une des œuvres les plus épurées de l'histoire, mais en plus en guise de scénario, le bonhomme se permet de raconter non pas une histoire......mais l'Histoire tout court! Quoi d'autre raconter après ça?

Malheureusement, en me rappelant la ressortie du film en 2001, au ciné place d'Italie, j'ai gardé en mémoire les commentaires des spectateurs. 90% n'ont rien pigé. Le plus grave c'est qu'il n'ont rien vu en fait, tellement le cinéma d'aujourd'hui se contente de mâcher le travail. Pathétique!

Au royaume des aveugles le borgne est roi

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Ouah, j'adore quand on parle de Kubrick comme ça <3

Minimaliste dans ma bouche n'était pas péjoratif

Tu sais, il t'aurait simplement fallu dire ça ! :P

Rien de plus normal, puisque l'art imite la nature.

Arf, c'est le seul petit point sur lequel j'aurais envie de faire mon chieur ^^

Je dirais que ce n'est pas tout à fait ça... Disons que l'artiste essaie de nous faire percevoir le monde tel que lui le voit, c'est à dire nu et sans voile, pour le partager au commun des mortels qui ne le voient qu'à travers des conventions dont la plus importante est sans aucun doute le langage. Tu l'auras compris, je pense à Bergson en disant cela. L'art n'est pas qu'une simple imitation de la nature, il essaie logiquement de comprendre le monde, comme le font les sciences à leurs façons.

Platon disait que le monde sensible n'était qu'ombres et lumières et qu'heureusement, le philosophe pouvait s'en extirper pour découvrir le monde intelligible. Je pense que des grands cinéastes comme Kubrick sont des gens qui sont sortis de la caverne et qui reviennent nous montrer ce qu'ils ont vu avec... Des ombres et des lumières ^^

(merci de me faire réfléchir autant le matin, ça réveille ^^)

Analyse pertinente sinon, rien à redire, je ne peux qu'aller dans ton sens à 1000%.

Tu as lu des livres sur le Maître ?

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Je viens de voir pacific Rim.

Je suis juste dépité... Je m'attendais à un bon film à la con assumé et frais, qui en met plein les yeux, avec esthétisme et bon gout (et une pointe d'originalité...). Au final on a une bousasse sans nom génération 2010 à la Battleship (je vais pas me faire chier à redire exactement ce que j'avais dis à l'époque ce type de film me fait déjà perdre assez de temps).

Enfin bref c'est de la merde et j'assume totalement la violence de mes propos. Je sais pas à quoi ressembleront les films dans une vingtaine d'années mais quand je vois le niveau qu'on atteint et le taux de satisfaction moyen j'ai franchement peur...

Et le pire c'est que les mecs sont vénérés pour pondre des bouses comme ça... Un mec comme Fléau qu étudie le cinéma et qui acclame Del toro pour ça mais non quoi... Juste non... Ou est la difficulté ? Ou est le génie ? Le travail ? La prise de risque ?

Rien... Le seul truc c'est de "féliciter" les graphistes pour le rendu mais bon en 2013 avec un tel budget j'ai envie de dire heureusement :roll:

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J'ai remonté le topic j'ai trouvé l'avis de Gomo (qui semble plus être l'avis d'un fan de japan culture à base de gros robot qui aurait pris son pied...), de Fléau mais il ne me semble pas avoir vu le tiens...

Ensuite j'ai regardé le film avec quatre potes de divers horizons et on était les quatres atterrés par le niveau du film, le nombre de clichés, de scènes chiantes, d'incohérences, de trucs qu'on voit arriver à 100km (fin qu'on revoit parce qu'on nous le ressort à chaque navet du même type...), les combats brouillons se résumant à de grosses mandales dans le noir comme deux neuneus alcoolisés à la sortie d'une boite un soir d'orage, les acteurs avec un jeu d'une finesse magistrale, etc, etc...

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il ne me semble pas avoir vu ton avis...

Alors c'est que t'as pas du chercher bien longtemps.

Toujours est-il qu'on a déjà discuté du film sur pas loin de trois pages. On a mis en avant le fait que Del Toro c'est pas un Spielberg, c'est pas un Cameron, quand il prend un univers de genre c'est pas pour le mettre à disposition du grand public, c'est pour le glorifier dans ce qu'il peut avoir de niche.

Si tu veux parler du film on peut, on peut revenir dessus, ses qualités et ses défauts, son public visé et ses détracteurs, mais il va falloir aller au delà du "c'est nul parce que je n'aime pas, parce que c'est de la merde" ou en alignant des affirmations péremptoires dénuées d'exemples précis.

On n'est pas dans le bar ici, merci.

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Bah c'est pas le messie du cinéma. C'est un gros film d'action bien bourrin comme on s'en tape tous les ans. Sauf que là pour une fois c'est bien fait.

En imax c'est très bien, on est dans le film avec double lunettes de hipster. Par contre 15€ le ticket ça fait très mal (pas bon le ratio prix/durée de vie Nunus).

Ah oui excuses moi c'est vrai que la tienne d'argumentation elle vole haut...

Entre gros ça confirme ce que je pense : c'est de la merde comme on en voit de plus en plus sauf que le mec a choisi un univers fort pour pas mal de fans qui avalent leur truc sans en demander plus... Le plus drôle c'est que quand on est pas du tout sensible à cet univers le mec se casse pas le cul une seconde pour essayer de nous faire rentrer dedans ou pour nous "expliquer" un peu les deux trois ptites choses qui pourraient être intéressantes.

Autre point : ce film doit gagner énormément à être vu sur grand écran comme tu le fais remarquer mais je ne considère pas ça comme un bon argument pour le sauver...

Après si tu veux des exemples tu re-regardes le film en mettant ton cerveau à 10 20% (c'est amplement suffisant) ça devrait suffire sinon c'est pas grave :wink:

Avant-hier avec ma copine on a regardé le Labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro, on a trooooop kiffé !

C'est un grand film et ça confirme qu'il aurait pu se casser un minimum plus le cul pour pacific rim...

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Petit rappel :

The Visual Intelligence of Pacific Rim

L'auteur tourne longtemps autour du pot au début de son article mais quand il parle réellement de Pacific Rim c'est loin d'être inintéressant.

le mec se casse pas le cul une seconde pour essayer de nous faire rentrer dedans ou pour nous "expliquer" un peu les deux trois ptites choses qui pourraient être intéressantes.

À quelles choses tu penses là ?

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Avant-hier avec ma copine on a regardé le Labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro, on a trooooop kiffé !

Quel chef-d’œuvre ! De loin un de mes films préférés !

D'ailleurs, on l'a étudié en cours de Découpage, c'était cool ! :)

guillermo-del-toro2.jpg

Yorling, je suis triste pour toi, tu as loupé quelque chose !

Clique sur le petit lien de Gomo et peut-être que tu comprendras un peu mieux ce que tu as loupé.

Je ne reviens pas plus que ça sur ce que tu as dit (surtout que vu les trois pages qu'on a déjà fait sur le sujet, ton post fait un peu redit des défauts déjà évoqués en mode "gros provocateur qui bourre dans le tas") car tu as l'air définitif dans ton avis.

Par contre :

C'est un grand film et ça confirme qu'il aurait pu se casser un minimum plus le cul pour pacific rim...

Pour être un grand fan de toute sa filmographie, de Cronos à Pacific Rim, et avoir bien creusé sa vision du monde qu'il déploie dans tous ses films, je peux t'assurer que Pacific Rim est bien une œuvre de l'auteur du grand Labyrinthe de Pan.

Non seulement le film est personnel et cohérent, mais en plus il accorde quelque chose de nouveau, comme tous ses films précédents.

Tu te demande pourquoi je suis totalement fan de ce film alors que je suis en école de cinéma, retourne-toi deux secondes la question en te demandant "j'ai ptèt loupé un truc !"... Et je te renvoie ainsi une seconde fois au lien de Gomo.

Vu que j'ai un peu la flemme d'argumenter alors que d'autres l'ont fait pour moi sur le net, je cite :

L'ouvreuse":2l5sts1c]Une mécanique du récit parfaitement huilée, à laquelle font écho toutes sortes de rouages machiniques. Dans tous ses films Del Toro montre une grande fascination pour les mécanismes (Kroenen dans Hellboy, le bijou en forme de scarabée de Cronos, The Golden Army dans Hellboy 2, la montre de Vidal dans Le Labyrinthe De Pan, etc.) renfermant une part de mystère quant à leur agencement et fonctionnement, figurant un écoulement temporel inéluctable difficilement contrôlable.

Dans Pacific Rim, les robots sont bien entendu bardés de mécanismes en tous genres et la fuite du temps est quant à elle illustrée par cette horloge remise à zéro après chaque attaque, c'est-à-dire une sorte de Doomsday Clock. Un "décompte" qui instaure un palier de plus dans la tension générale sous-tendant le métrage et qui ne fait que s’accentuer à mesure que les difficultés s’accroissent (les monstres sont de plus gros, les sorties plus rapprochés, la mission dans la cité des os compromise par une attaque…).

Del Toro nous a habitué à des mécanismes plus ou moins sophistiqués permettant d’ouvrir une porte sur un autre monde. Mais la clé qui en permet l'accès est finalement organique (la main droite de Hellboy, la personne entière d’Ofélia, le sang dans Cronos…). Il en est de même ici puisque pour pénétrer à travers la brèche, Gipsy Danger va devoir s’arrimer au "catégorie 5" protégeant la faille afin de profiter de sa signature génétique.

Non vraiment, Pacific Rim n’a rien d’un projet impersonnel.

Filmosphère":2l5sts1c]Les jaegers, à la fois armures et cercueils gigantesques, symboles de l’obsession éternelle et grandissante du réalisateur pour la mécanique (et l’horlogerie, dans un rôle essentiel ici car la fin du monde y est affichée), sont autant les héros du film que les humains. Ils sont leur création, leur salut, leur seule arme. Ils bénéficient dans leur traitement du même amour que les kaijus, ces monstres gigantesques aux allures de créatures marines. Guillermo del Toro en fait des symboles, chacun bénéficiant d’une identité propre, et mieux encore, d’une histoire. Car si Pacific Rim fonctionne aussi bien et immédiatement, c’est que le réalisateur compose toute une mythologie pour établir les bases de son univers. Une mythologie par ailleurs intelligemment ancrée dans le réel, le temps d’une réplique qui fera vibrer les amoureux de Steven Spielberg (au moins autant qu’à la relecture de la mise à mort de l’avocat de Jurassic Park par le T-Rex). Mais une mythologie fondée de toutes pièces, bâtie sur les ruines de genres tombés en désuétude et qui vivent ici la plus belle des renaissance, d’autant plus qu’elle est cette fois offerte au monde entier et non cantonnée à la zone asiatique. Grand créateur de films-mondes, Guillermo del Toro s’en donne à cœur joie avec ce bestiaire fait de chair et de métal, transformant chaque affrontement en un morceau de bravoure qui n’a tout simplement pas d’équivalent à ce jour. Par sa mise en scène, son découpage, la précision de sa narration et son montage, il rend possible l’improbable, parvient à communiquer au spectateur la sensation de masse qui émane de ces créatures. Chaque impact provoque encore un peu plus de tremblements sur le siège de cinéma, et ils sont nombreux. Les séquences d’action se comptent sur les doigts d’une main, mais pourtant le film tout entier repousse les limite de l’action. Le jeu avec les décors, l’utilisation de l’environnement et des conditions météo, les rapports d’échelle qui donnent le tournis et ce jeu impressionnant sur les perspectives font de Pacific Rim un spectacle apocalyptique qui balaye absolument tout sur son passage. Tous les blockbusters de l’année, y compris les plus réussis, viennent d’être renvoyés dans leur bac à sable. (...) Une expérience intense, physique, intelligente, évidemment émouvante et une nouvelle fois d’une intégrité à toute épreuve, comme en témoigne le traitement – imposé par le studio – de la 3D, tout bonnement bluffante. Devant un spectacle d’un tel niveau, il y a de quoi être déconcerté par la composition tellement fade de Ramin Djawadi qu’elle ne semble jamais à sa place.

N'hésite pas à cliquer sur les articles entiers.

Et si t'as 5min, voilà

et http://www.youtube.com/watch?v=xzfNJKu3A1I.

Si après tout ça tu craches toujours autant sur Pacific Rim sans véritable recul, je ne sais plus quoi faire !

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Ah oui excuses moi c'est vrai que la tienne d'argumentation elle vole haut...

Sauf que mon post suivait une page entière de discussions entre Gomo et Fléau qui couvrait largement le film avec quelques liens épiques. Je n'avais pas grand chose de plus à ajouter et je ne remontais pas le topic après des mois pour raconter de la merde. :)

J'ai presque envie de répondre pour t'expliquer ce qui nous a plu dans le film mais tes réactions prouvent encore que tu n'es là que pour troller et que tu n'as pas envie de parler du film et que tu n'es clairement pas ouvert à lire les avis des autres.

C'est pas très grave, ça arrive tout le temps ici, c'est juste très triste que tu aies "administrateur forum" sous ton pseudo.

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Si on éteint pas son cerveau, ce film devient vite une effroyable daube, blindée d'incohérences. Des mecas "nucléaires donc analogiques", des gens qui savent pas utiliser le téléphone pour prévenir en urgence, ... Je passe pour cause de spoil...

Les incohérences du film ne sont pas ce qu'il y à de pire, selon moi. Par contre, les acteurs fadasses, le manque de surprise absolu dans le scénario et le manque d'originalité des scènes d'actions (trop souvent dans le noir), m'ont fait détester ce film. Même les ficelles narratives les plus efficaces sont sous-employées (comme par exemple la classification des kaiju, et l'arrivée du kaiju de niveau X, sensé être le "boss de fin de film", mais qui en réalité ne sert absolument à rien).

Les tops commentaires de ta vidéo de bobo bardu... Juste pour dire que je suis ptète pas totalement passé à coté d'un truc comme vous essayez de me le dire :roll:

Bref j'ai pas le temps d'argumenter plus mais je suis en train de me remettre à jours sur le sujet (lecture des critiques, analyses, etc...) et je vous fais un truc un peu plus concret dès que je peux parce que j'ai du mal à comprendre que BH et Gomo puissent défendre ce machin...

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C'est normal d'avoir du mal lorsqu'on essaie pas ! =D

Ton avis et les commentaires rappellent une chose : plus y'a de gros robots et de gros monstres, plus les gens débranchent leurs cerveaux (les courses multicolores de Speed Racer et la League of Ramona's Evil Exes de Scott Pilgrim ont fait un peu le même effet).

En tout cas, c'est au moins le meilleur blockbuster de l'été.

Si tu l'avais découvert en Imax (ou même dans une bonne salle), ton discours serait probablement différent.

Il fait vraiment partie de ces films qui sont conçus pour le grand écran.

Regarder Pacific Rim, c'est vivre une expérience sensitive et émotionnelle très très forte en compagnie d'êtres humains donnant leurs vies pour lutter contre leur destruction avec des moyens démesurés contre une menace démesurée.

Maintenant, comme l'a dit Gomo plus tôt, je te conseille aussi de revoir Godzilla d'Emmerich ou même les Transformers de Michael Bay pour comprendre ce que Pacific Rim a apporté.

De toutes les façons, c'est Gravity qui va rouler sur tout ce qui est sorti cette année ! :becool:

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Mais non c'est Grown Ups 2 le fim de l'année.

Le script du film Justice League de George Miller a atterri sur le net. Il avait un casting un peu bizarre mais avec Weta dans le coup et le réalisateur des Mad Max et des Happy Feet on ne risquait pas d'avoir des héros émo-trop-dark-tavu qui se tournent les pouces.

Le film a les mêmes qualités et les mêmes défauts que les films animés Justice League. Il a son lot de combats badass (Wonder Woman Vs Superman en plein Manhattan, dans le ciel jusque sur la Lune ?!) et l'intrigue est captivante. Mais tous les personnages n'ont pas le temps d'être traité équitablement et les moins populaires (Green Lantern, Martian Manhunter, Wonder Woman) passent un peu à la trappe. Batman est le mec malin qui fait avancé l'histoire, Superman est le gros costaud que les méchants doivent neutraliser ou retourner contre la JLA et Flash est le mec qui fait les blagues.

On peut se consoler en voyant le sympathique Justice League: Doom qui s'inspirent également de l'arc JLA: Tower of Babel.

Sinon voilà une paire de vidéos anglophones :

Cinq techniques de montage de Vsevolod Pudovkin

Une analyse de The Shining théorisant le film cette fois-ci sur la mission Appollo 11.

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